Nous concoctons pour le groupe de charcuterie fine et salaisons Popy un mariage de sens, de lettres et d’images qui n’a d’égal que le plaisir que son art de vivre procure aux fins gourmets.

Ah, l'andouillette ! Louis II dit "Le Bègue" comme Napoléon en étaient friands ; et Louis XIV ne dédaigna pas planter sa fourchette dorée à deux dents dans cette gourmande charcuterie assemblée, cuite longuement au court bouillon et savamment aromatisée d'épices et de condiments.

Le temps long de sa préparation lui a sans doute donné son nom : "andouillette" provient du bas latin "inductilis" qui tire sa racine de "duco" qui donne, entre autres, le sens de "tirer", "tirer à soi", "étirable". Ou d' "induco" qui signifie "induire, introduire", et qui est le reflet de son mode de fabrication, puisque l'usage veut que les parties du porc, nettoyées et compotées d'oignon soient enfilées à la main (l'embossage) dans des boyaux souples et fermes. La cuisson, d'ailleurs, se veut aussi "étirée" puisqu'il convient toujours de réchauffer lentement ce produit cuit et non de l'exposer à une chaleur de cuisson trop forte qui ferait éclater son tendre manteau.

Et Laurent Jolivet, Président de Popy, a justement pris tout son temps ! Le temps de cultiver un savoir-faire qui confère aux recettes de ce fleuron français les meilleurs et les plus exigeants standards de qualité, le temps d'étendre cet art aux charcuteries cuites et fines, le temps de s'entourer d'un Meilleur Ouvrier de France — Bernard Leprince — pour diriger son département R&D, le temps de conquérir les marchés des brasseries, bistrots franciliens jusqu’aux étoilés les plus prestigieux, le temps aussi d'attirer à lui des référents du secteur, tels Chédeville, La Champenoise et Duval, producteurs des andouillettes 5A, mais aussi Bernaudeau et, tout récemment, le groupe normand-breton Amand-Bianic qui, au-delà de lui permettre de conforter sa première place sur le marché Andouilles et andouillettes (avec 40% de part de marché) consacre le groupe comme défenseur d'une gastronomie à la française, voire du "repas gastronomique des Français", dont les vertus ont été reconnues par l'Unesco qui l'a inscrit officiellement à la liste des biens relevant du patrimoine culturel immatériel.

Cela méritait bien de quitter un instant les fourneaux et, là encore, de prendre le temps de s'adresser à toutes celles et ceux qui contribuent chaque jour au succès prolongé de ce " bien vivre" : connaisseurs, gourmets, chefs cuisiniers, acheteurs attentifs et soucieux de la satisfaction de leurs propres clients. Et de leur raconter, régulièrement, secrets de fabrication et autres histoires gastronomiques au fil de quelques pages pleines de saveurs.